Courants d'air
Performance physique et musicale
Métaphore du monde partagé
Origine du projet
« Courants d'air » est le quatrième spectacle performé créé et mis en forme par le violoniste Sébastien Maillet et la performeuse et chorégraphe Cécile Armenault.
Commandée par le Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison dans le cadre de l’événement « Des machines à l’instrument » 2eme édition et présentée au public pour la première fois le 19 février 2019, cette création originale s'inscrit dans la continuité d'écriture, de recherche artistique et d'expérimentation musicale, visuelle et physique chère aux artistes.
– Création scénographique, chorégraphique et textile, mise en scène, performance,
Cécile Armenault
– Création musicale, performance, Sébastien Maillet
– Création lumière, performance, Sébastien Combescot
– Jeu, expression, performance, Marine Caloï, Jeanne Tasté, Julia Leblanc Lacoste
Thématique
Métaphore du monde partagé, « Courants d'air » pose un regard, le temps d'une performance sur l'espace perçu, l'espace occupé.
Concept artistique
« Courants d'air » est un tableau visuel et sonore évolutif.
Une forme non narrative envoûtante. Une danse claire obscure entre les corps et la matière. Un glissement continu où se mêlent le son et le geste.
Une faille temporelle où ce qui est figé entre en mouvement.
C'est une pièce destinée à être jouée dans des salles de petite taille ou de taille moyenne.
Le dispositif de diffusion utilisé prévoit une projection vidéo sur trois surfaces distinctes via
trois vidéoprojecteurs.
La partie visuelle est composée d'images captées et diffusées en direct.
La partie physique est jouée, dansée et performée ( corps, voix, présence,...).
La partie sonore est composée de sons fixés et d'instruments joués en direct (violons
modifiés, claviers et autres).
Le son est restitué via un système de diffusion électroacoustique multicanal.
L'ensemble prévoit d'envelopper le public et d'utiliser l'espace comme composante de la
performance.
Le dispositif est en partie informatisé.
L'automation, le traitement et la programmation sont présents du processus créatif à la
diffusion en live.
L'utilisation de capteurs et de contrôleurs intervient également dans le jeux en direct.
Biographies
Cécile Armenault & Sébastien Maillet
Cécile Armenault
Né en 1974, elle vit et travaille à Paris.
En 2001, Cécile Armenault finalise 6 ans d'études par un Master of Art in Fine Art
à la faculté de Stoke-on-Trent, Staffordshire.
Naturellement, c'est en Angleterre qu'elle débute sa carrière artistique. Enfin, après avoir vécu
dix ans outre-manche, elle reviens en France en 2004, et complète sa formation initiale en
beaux-arts par une spécialisation en design d'espace, à l'école Boulle (Paris 2006).
Aujourd'hui, Cécile travaille seule ou avec d'autres artistes (plasticiens, musiciens,
chorégraphes, danseurs...), tant dans le spectacle vivant que dans l'art contemporain et elle
continue d’expérimenter la performance, la chorégraphie, la scénographie, l’installation, la
sculpture, la photographie et la vidéo, en concentrant sa recherche sur la forme du récit, la
représentation de l'espace et la trace.
Sa recherche artistique expérimentale et pluridisciplinaire (photographie, vidéo, installation,
performance) interroge, par la poésie et la mise en scène, la présence du corps dans l'espace, entre extension et continuité, rupture et contrainte. Elle questionne la nature de la perception sensorielle, et, par l'allégorie, elle rends visibles les concepts d'enfermement et d'adaptabilité de la forme dans des postures et des mécanismes inconscients, entre phénomènes naturels et articulations organisationnelles.
Sébastien Maillet
Né en 1974, il vit et travaille à Paris.
Violoniste performeur et compositeur électroacousticien, Sébastien Maillet est initié à la
musique par son grand-père violoniste, Pierre Maillet.
Après des études de violon classique au CNR de Créteil, il s’oriente rapidement vers les
musiques improvisées que lui enseigne le violoniste Didier Lockwood.
Ayant grandi entre les « Revox » et autres synthétiseurs analogiques que manipule son
père, Sébastien reste plus attaché au « son » qu’à la note et décide d’étudier la
musique concrète auprès du compositeur et électroacousticien Nicolas Vérin.
Aujourd’hui, Sébastien joue une musique mixte, urbaine, sensible, en évolution constante
pour laquelle il confectionne ses propres violons aux caractéristiques particulières.
Naturellement attiré par les arts visuels et la performance, Sébastien conçoit la musique
comme un flux en lien étroit avec d’autres types de flux. C’est ainsi qu’il compose la plus
part du temps en empruntant les passerelles existantes entre l’image et le son, cherchant
toujours à développer le concept d’une démarche de création audiovisuelle, mi-écrite, mi-improvisée, destinée à être jouée en public sous la forme d’une oeuvre de proximité.
Teaser
« Courants d’air », performance son, image et corps en mouvement, présentée le 19 février 2019 au CRR de Rueil-Malmaison.
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Production
Cette création est une commande du Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison pour l'évènement « Des machines à l'instrument » 2eme édition, et souhaite par la suite s'exporter.
Auparavant, Sébastien Maillet a présenté sa première création « Quelques jours avant ou après la fin du monde » à l’occasion de la NUIT BLANCHE 2013 au Générateur.
Fort de cette première expérience réussie, l’Association Arts Diffusion / Le Générateur a décidé de porter la production déléguée de sa nouvelle création « Le Pendule de Mara » et de donner à l'artiste les moyens humains, financiers et temporels afin de développer la recherche d’un nouveau format performatif et l’aspect technologique de son travail.
« Le Pendule de Mara » a su fédérer autour des enjeux de sa production et de sa diffusion trois autres structures partenaires de la Biennale NÉMO 2015 : Le Cube (Issy-les-
Moulineaux), Anis GRAS-le lieu de l’autre (Arcueil) et le Centre Culturel de La Norville (La Norville).
Cette coopération sans précédent de quatre structures partenaires de la Biennale NÉMO 2015 a été avant tout un exemple de mutualisation de savoirs faire spécifiques et
complémentaires de chacun des coproducteurs.
La production du projet a été accompagnée par ARCADI et sa diffusion s’est inscrite dans le Cadre de la Biennale NÉMO 2015.